Danielle Bagnis-Dousset


Danielle Bagnis-Dousset est professeur de lettres. Provençale résidant en région parisienne depuis de nombreuses années pour des raisons professionnelles, elle reste très attachée à sa région, qui a inspiré ses premiers ouvrages : C'qu'il est droit joseph!, Nine la Vaillante, Belloutche. Plusieurs romans suivront dont Dormir, rêver peut-être, Coeur de pierre, C'est de l'eucalyptus qu'on brûle . On y découvre des atmosphères différentes, des décors se partageant entre les superbes paysages de la Côte d'opale et les senteurs de Provence...

Laissez-vous transporter...


Interview/Presse



Par EDITION999

Comment écrivez-vous ? :
Je n’ai pas de "rituel" d’écriture, je note des idées, des phrases qui me viennent à l’esprit dans la journée, hors du contexte d’écriture, que je récupère-ou non- lorsque je suis sur l’ordi. J’ai besoin de calme et de temps devant moi. La plupart du temps c’est à mon bureau, fenêtre sur le bois que je travaille.

Pourquoi écrivez-vous ? :
J’écris par plaisir, peut-être par contagion professionnelle due à mon métier d’enseignante en Lettres qui est une vocation.

D’où vous vient votre passion d’écrire ? :
Le plaisir d’écrire est lié à celui de lire. Il date de l’enfance, mais il est difficilement compatible avec l’exercice d’une profession à plein temps, menée de pair avec la vie de famille. Ce n’est que depuis une dizaine d’années que je me suis tournée vers l’édition.

Comment vous vient le sujet d’une nouvelle ou d’un roman ? :
Les premières nouvelles ont souvent une source autobiographique, mais les suivantes partent d’un fait banal en soit sur lequel l’imagination se focalise en transformant le réel. Parfois l’écriture se génère d’elle-même et la chute d’une nouvelle m’est donnée au fur et à mesure de son écriture. En ce qui concerne le roman, c’est surtout à partir d’un lieu, d’une atmosphère particulière que le sujet s’ébauche.

Quels sont vos écrivains préférés ? :
Je reste sur des contemporains, avec des goùts très éclectiques pour la littérature française ou étrangère. Pêle-mêle : Paul Fischer, Jésus Carrasco, Hanna Kent, Sylvie Germain, Katarina Mazzetti, Kundera, Delphine de Vigan, Jean d’Ormesson... Et pour mes tops des siècles passés : Rabelais, Montaigne, Molière et Voltaire.

Quel est votre mot préféré :
Optimisme.

Quel est votre drogue favorite ? :
La lecture.

Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ? :
"Toi, enfin, c’est pas trop tôt !"

Pensez-vous que les critiques apportent à l’écrivain ? :
Les critiques, à condition qu’elles soient constructives, apportent énormément. Un livre n’est jamais terminé que lorsqu’il est lu et son statut de livre lui est donné autant par son lecteur que par son auteur, d’où l’importance des critiques. Elles peuvent être encouragement , bien sûr, mais aussi recentrage : il n’est pas bon de laisser la bride sur le cou des écrivains, à partir du moment où ils n’intéressent qu’eux, toute tentative de publication est vouée à l’échec !Merci d’avance à tous les lecteurs qui prendront la peine de me donner un avis.

En Savoir plus


Par EDITION999


Si vous étiez un animal, vous seriez ?
Un chat

Qu'est ce qui vous fait lever le matin ?
La perspective d'ouvrir les volets et de respirer l'odeur du jardin mêlée à celle de la mer.

Qu'est ce qui vous répugne le plus ?
Les gens qui portent leur Moi en bandoulière

Qu'est ce qui vous fait sourire ?
Les mots d'enfants

Quelles sont les personnalités que vous ne supportez pas ?
Toutes celles qui sont persuadées de détenir La Vérité

Avec qui aimeriez vous passer une nuit ?
Voltaire, mais...c'est trop tard!

Quel est votre pire souvenir ?
Un mensonge que j'ai fait enfant, qui m'a beaucoup humiliée lorsqu'il a été découvert.

Comment avez-vous commencé votre art ?
Enfant, j'écrivais des histoires, des contes, des poèmes. L'enseignement des lettres, une vocation, m'a permis de poursuivre et d'apprendre.

Les News de D.B.D

Tandis que l’Ephémère s’efface à l’horizon du 25ème Printemps des Poètes, un thème nouveau s’affiche: Frontières
« Que de mots prononcés pour ce nom ! »
Cette assertion ne sera pas démentie puisque les traditionnelles rencontres-débats sur le sujet débuteront dès la fin de l’année pour s’épanouir au printemps, du Midi à la Région Parisienne.

C’est sous l’intitulé Front’hier d’Aujourd’hui que François Go et Moi-même vous invitons à échanger sur le thème, promesses de rencontres riches et passionnantes, grâce à votre particpation.
Dates et Lieu à retrouver sur les réseaux sociaux.

Je vous retrouve également sur Livres et Moichaîne You tube dédiée aux belles pages : un auteur, un livre, un extrait, un avis. Beaucoup de surprises vous attendent cette année ! Rejoignez-nous, choisissez parmi nos suggestions les « livres qui vous vont » !

Et pour accueillir ce 25ème printemps, le traditionnel poème sur le thème de l’année à venir :

Front’Hier d’Aujourd’hui Quand l’horizon s’embrase et refuse la nuit,
Quand l’aube incandescente s’ouvre aux premiers rayons,
Quand l’impossible feint d’être à porté d’âme,
Quand la peur inventée est délicieux frisson,
La frontière est un lien, une ligne, un appui,
Qui mêle la nature, et l’art, et l’à-venir,
Une porte entr’ouverte sur le rêve et l’espoir,
Que l’on clôt sur la haine, l’agression et le noir.

«No limit», «open bar», «maison des courants d’air»
Ternissent le plaisir des sens et de l’accueil.
La divine Circé recevant aux écueils
Les compagnons d’Ulysse ,en a fait des pourceaux.

Front’hier, frontières, ont-elles raison d’être?
Vérité en deçà, erreur dans l’au-delà,
Comment les transgresser si elles n’étaient pas

Jouy-en-Josas Juillet 2022